La métamorphose de Kafka

Franz Kafka, début du XXe siècle (1883-1924).

Pragois, germanophone.

Auteur de romans et nouvelles (Le Procès, La métamorphose) à l'ambiance particulière et où l'individu est souvent seul face à la société et la bureaucratie.

La métamorphose.

Présentation rapide.

• Nouvelle. Publiée en 1915 (32 ans).
• Grégoire Samsa se réveille un matin transformé en une vermine, une sorte d'insecte, sans raison apparente. Grégoire doit alors faire face à la réaction des autres, en particulier de sa famille : d'abord évidemment surpris et choqués, ils enferment Grégoire et subviennent à ses besoins par devoir. La cohabitation devient de plus en plus difficile malgré les efforts de Grégoire ; les autres n'imaginent pas que Grégoire puisse les comprendre. Grégoire finalement se laisse mourir par désespoir et la famille se sent alors libérée d'un poids et peut avoir des projets pour l'avenir.
• Cette nouvelle est une parabole sur la société, la différence, les rapports délicats entre des personnes qui sont différentes et l'empathie, etc.

Synopsis détaillé.

• Chapitre I : Réveil de Grégoire métamorphosé ; découverte de son nouveau corps, surprise puis résignation ; difficulté à se lever et à maîtriser son nouveau corps, douleurs ; arrivée du gérant qui s'inquiète du retard de Grégoire au travail ; longue et pénible ouverture de la porte ; effroi du gérant qui s'enfuit malgré les efforts de Grégoire, qui dédramatise ; fuite du gérant ; renvoi de Grégoire dans sa chambre par le père, et fermeture à clé.

• Chapitre II : Attentions de la soeur, Grete, qui apporte à manger consciencieusement ; Grégoire témoigne son affection, mais elle est toujours effrayée par lui ; volonté de la mère de voir son fils ; métamorphose progressive de la famille (la fille s'affirme, le père se rajeunit, etc) ; déplacement des meubles ; Grégoire s'y oppose, ça dégénère et son père finit par l'attaquer à coup de pommes (douleur extrême de Grégoire).

• Chapitre III : délaissement progressif de Grégoire ; location d'une pièce de la maison pour subvenir aux besoins de la famille ; un soir, la soeur joue un violon - émotion de Grégoire qui s'avance dans la salle à manger, scandale par les locataires qui décident de partir sans rien payer ; la famille exprime son souhait de se débarrasser de "ça", sous l'impulsion de la soeur ; Grégoire meurt naturellement, se laissant mourir de faim par désespoir ; la famille est soulagée et construit des projets pour l'avenir.

Ouvertures :

- Le Procès, de Kafka.